La libération du commerce intra-africain est cruciale pour tous les acteurs économiques, petits et grands. Si les échanges commerciaux entre pays du continent ont connu une légère progression, de 12% en 2013 à 17% en 2017, ils restent trop faibles pour offrir de véritables débouchés aux PME et pour devenir un relais de croissance conséquent. L’intégration régionale est une ambition à la mesure des défis que connaissent nombre d’économies du continent.
L’Afrique compte le plus grand nombre d’États enclavés dans le monde (16), qui n’ont donc pas d’accès direct au commerce maritime, et peu de débouchés terrestres. Pour favoriser les investissements directs étrangers, pour ouvrir les marchés et faire émerger de nouveaux secteurs d’avenir, nous avons besoin que la Zone de Libre Échange Continental (ZLEC), signée entre 49 pays africains, devienne enfin une réalité.
Pour les PME, l’enjeu n’est pas anecdotique. Nos espaces économiques sont ouverts, et ce qui affecte le continent affecte les marchés locaux. Les prix des produits agricoles, des importations, des intrants, des pièces détachées, de l’énergie…tout cela impacte les destins des PME qui font, par définition, partie d’une chaîne de création de valeur. Leur capacité à capter de la valeur ajoutée est très dépendante du climat économique régional voire continental.
À Cofina, nous oeuvrons chaque jour pour aider nos clients à décrypter toutes ces évolutions afin qu’ils évitent les pièges et saisissent toutes les opportunités qui se présentent sur leur chemin.